Le perfectionnisme, une vraie maladie.

Je me rappelle encore l’époque où je croyais qu’être perfectionniste était une qualité. Cela faisait toujours partie des 3 qualités que je mettais en avant lors de mes premiers entretiens d’embauche.

Sauf que je ne me rendais pas compte à l’époque à quel point ce perfectionnisme allait devenir une « perfectionïte aigüe », une véritable maladie qui a fini par complètement me paralyser.

Le problème de la notion de perfectionnisme, c’est qu’elle porte cette idée que c’est possible de faire les choses parfaitement, et que c’est donc acceptable de se fixer la perfection comme but, et rien de moins. Rien de moins ? Le raccourci est vite fait. « Si je ne suis pas en mesure de faire parfaitement, alors je préfère ne rien faire ». Ça te parle ?

Si comme moi, tu souffres de ce que j’appelle «  la perfectionïte aigüe », lorsqu’il s’agit de se lancer dans l’apprentissage de quelque chose de nouveau (une nouvelle langue, se mettre à la salsa, commencer à peindre…) l’angoisse monte. Parce que même si consciemment tu sais que c’est IMPOSSIBLE de parler couramment cantonais dès ton premier cours, ou de danser la salsa aussi bien que la prof au premier cours ou que ta première toile soit du niveau d’un Picasso, il y a cette émotion désagréable (peut-être insupportable) qui monte dans ton corps et qui t’empêche totalement de commencer. De juste essayer. D’entrer dans un processus d’apprentissage.

Et puis tu as peut-être cette pensée plus ou moins consciente que « si tu ne peux pas faire les choses parfaitement, ce n’est même pas la peine d’essayer ». Et juste derrière une vision de toi sous les moqueries, les huées ou les jets de pierre, comme si le monde entier attendait que tu te plantes pour te montrer du doigt et rire de tes erreurs.

Avec toute cette peur, toute cette anxiété, tout cet inconfort, comment avancer vers tes rêves ? Comment avancer vers tes objectifs de vie avec ces gros boulets aux pieds ? Oui, c’est compliqué. Heureusement, j’ai une solution à te proposer.

Moi, mon dernier défi en date, c’était d’enregistrer mes séances guidées d’EFT. Les écrire n’a jamais été le problème. Par contre, au moment où j’allumais le micro et lançais l’enregistrement, je ne pouvais pas sortir un son. J’avais beau essayer de me raisonner, paralysie totale et cette sensation que tout ce qui sera moins que parfait sera forcément complètement nul et que je suis complètement nulle parce que moins que parfaite et qu’enregistrer mes audios imparfaitement ne fera que prouver au reste du monde ma nullité ! Tu crois que j’exagère ? Eh bien non. Voilà d’où je viens. Et ce problème, je l’ai résolu en 5 jours.

J’ai commencé par prêté attention à mes pensées et à me demander « de quoi j’ai peur ? Pourquoi je suis si stressée ? Qu’est-ce qu’il se passerait si je produisais des audios imparfaits ? Qu’est-ce que ça voudrait dire de moi ? » Et je me suis autorisée à entendre cette partie de moi qui était terrorisée, et j’ai tapoté.

5 jours d’affilée, 1 fois par jour, j’ai tapoté sur mon « excès de perfectionnisme. Ça m’a aidé à retrouver le contrôle de mes émotions et à éliminer suffisamment de stress pour pouvoir passer à l’action, et faire ce qui jusqu’alors m’était COMPLÈTEMENT IMPOSSIBLE. Grâce à cette séance guidée, j’ai été capable d’enregistrer mes 30 premières séances d’EFT guidées et aujourd’hui je le fais facilement !

Et toi ? Qu’est-ce que tu n’arrives pas à faire ? Quels sont les envies, les rêves, les ambitions, que tu as mis de côté parce que paralysé par la peur de mal faire ou de ne pas faire parfaitement bien les choses ? Est-ce que toi aussi tu as envie de guérir ta perfectionïte ?

Bon courage, et rendez-vous dans la partie du site “Mes séances d’EFT guidées”, dans la section “Travail/motivation” où tu trouveras l’audio “Excès de perfectionnisme”.

À bientôt et d’ici là, prends bien soin de toi !

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